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journée mondiale - Page 4

  • 25 janvier 2015 : 62e Journée Mondiale des Lépreux

    25 janvier 2015,62e,Journée Mondiale,Lépreux

    Fondation Raoul Follereau

  • Message à l'occasion de la XLIXe Journée Mondiale des Communications Sociales, 2015

    "Communiquer la famille : milieu privilégié de la rencontre dans la gratuité de l'amour"

    Ce matin près la Salle de Presse, Mgr Claudio Maria Celli, Président du Conseil pontificale pour les communications sociales, assisté de Mme Chiara Giaccardi, Professeur à l'Université catholique de Milan (Italie), a présenté le Message du Pape François pour la prochaine Journée mondiale des communications sociales (17 mai). Il y rappelle que la famille continue d'être une grande institution, pleine de ressources. Même si elle est une institution en crise, elle est capable de se faire connaître et de communiquer. Elle dispose d'un lien fort qui fait inter-agir ses membres". Et puis la prière, qui trouve en elle un mode de communication fondamental, définit la famille comme lieu authentique de découverte et d'expérience. "Dans ce contexte, le pardon doit être considéré une dynamique de communication...car le repentir exprimé et reçu fait grandir". Il faut également être attentifs aux media de dernière génération et à leur influence dans la communication familiale, au sein de la famille et entre les familles. Loin d'être des obstacles, ils doivent la favoriser comme l'avait déjà indiqué Jean-Paul II et Benoît XVI. "Il est de grande importance de redécouvrir la primauté éducative des parents, de mieux en mieux représentée sur la toile", avec un profit pour la connaissance plus que pour la technologie. "Cela ne veut absolument pas dire que les rapports amicaux seraient absents de la communication numérique", a conclu Mgr Celi, qui a rappelé que nous devons tous, jeunes compris, partout témoigner du Christ. Donc aussi sur le web.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 23.1.15).

    « Le thème de la famille se trouve au Centre d'une réflexion ecclésiale approfondie et d’un processus synodal qui comporte deux synodes, un extraordinaire – qui vient d’être célébré – et un synode ordinaire, convoqué pour octobre prochain. Dans ce contexte, il m’a semblé opportun que la famille soit le point de référence du thème de la prochaine Journée mondiale des communications sociales. La famille est du reste, le premier lieu où l'on apprend à communiquer. Retourner à ce moment originel peut nous aider autant à rendre la communication plus authentique et plus humaine qu’à considérer la famille d'un nouveau point de vue.

    Nous pouvons nous laisser inspirer par l'icône évangélique de la visitation de Marie à Elisabeth (Lc 1, 39-56). « Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l’enfant tressaillit en elle. Alors, Élisabeth fut remplie d’Esprit Saint, et s’écria d’une voix forte : “Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni” » (v. 41-42). » ...

    Texte intégral sur le site internet du Vatican.

  • Journée Mondiale des Missions 2014

    Message du Pape François, rendu public en juin dernier

  • Message du Pape pour la journée mondiale de l'alimentation

    A l'occasion hier de la Journée mondiale de l'alimentation, le Pape a fait parvenir un message à la FAO. Destinée à sensibiliser l'opinion publique à la question alimentaire et à la lutte contre la faim, la malnutrition et la pauvreté, cette journée donne voix à ceux qui, dans le monde, ne mangent pas à leur faim.

    "Malgré les progrès enregistrés dans plusieurs régions du monde, la situation est inquiétante car on enregistre une diminution globale des aides au développement... Le thème proposé cette année par la FAO (Agriculture familiale, nourrir le monde et avoir soin de la planète) souligne la nécessité de repartir des individus et des groupes de personnes afin de proposer une nouvelle gestion de tout ce qui touche à l'alimentation. En cela, il faut reconnaître le rôle fondamental de la famille rurale et envisager ses potentialités... Favorisant le dialogue inter-générations, la famille garantie une véritable intégration sociale, la synergie entre agriculture et caractère soutenable. La question est si on se préoccupe vraiment de la famille rurale comme facteur de sauvegarde de la nature pour les générations à venir ? Et de sa fonction de cohésion entre les individus et les groupes sociaux ? Défendre les communautés rurales de la menace anthropique et naturelle doit être une politique mais aussi un appui à la prise de décisions facilitées par les nouvelles technologies, à leur usage dans le respect de l'environnement. Ainsi pourra-t-on modifier la gestion de la coopération et des aides internationales aux victimes de la faim et de la malnutrition... Le monde a plus que jamais besoin de dépasser ses divisions et les conflits afin de trouver les solutions à une crise globale qui affecte majoritairement les pauvres... Pensons à tous ceux qui sont victimes des guerres, de la destruction et de la misère qu'elles entraînent, la perte des domiciles, la perte des soins médicaux et des moyens d'éducation, la perte de l'espoir d'une vie digne. Nous devons avant tout leur être solidaires... Pour éradiquer la faim il ne suffit pas de palier aux carences chroniques ou d'apporter des secours d'urgence. Il faut repenser les politiques d'aide au développement. Jusqu'à quand un système de production consommation qui exclut grand part de la population mondiale, jusqu'à quand les miettes tombant des mains des riches ? Il est temps de revenir à la personne, à la communauté réelle, et de ne plus simplement raisonner en terme de marché. Il faut changer l'approche du travail, la signification de l'activité économique, de la production, et penser à la défense de la nature. C'est le seul moyen de bâtir une paix véritable, menacée aussi par l'insécurité alimentaire. L’Église catholique poursuivra partout sa mission caritative, disposée à accompagner des politiques concrètes, consciente que la foi se manifeste dans la mise en œuvre du projet de Dieu pour l'humanité. Elle continuera à prêcher la fraternité qui, au-delà des chrétiens, intéresse tous les peuples".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 17.10.14).

    Texte intégral du message du Pape (espagnol/italien) sur le site internet du Vatican.

  • Message du Pape François pour la 101e Journée mondiale des migrants et des réfugiés 2015

    Ce matin a été présenté en Salle de Presse le message papal pour la Journée mondiale du migrant et du réfugié (18 janvier 2015 : "Une Église sans frontière, mère de tous"), portant la date du 3 septembre. Le Cardinal Antonio Maria Vegliò, Président du Conseil pontifical pour la pastorale des migrations, était assisté du Secrétaire Mgr Joseph Kalathiparamil.
    Le Cardinal a d'abord expliqué que le Saint-Père a tenu à dater le document le jour du centenaire de l'élection de Benoît XV, qui le premier attira l'attention de l'opinion sur la question des migrations et appela à une journée annuelle de sensibilisation. Au long de son histoire, l’Église a fait face à de multiples situations du genre. Aujourd'hui toutefois, le phénomène migratoire "pose de nouveaux défis à cause de sa dimension mais aussi de ses effets socio-économiques, politiques culturels et religieux. Le commandement biblique de l'accueil de l'étranger, "de lui ouvrir les portes comme s'il s'agissait de Dieu, se heurte à des réactions, surtout lorsque certains sujets commentent des irrégularités voire des délits... Ainsi se sont ouverts des débats sur la justification et les modalités de réponse au phénomène, à tous les niveaux mais surtout dans les communautés supportant un flux croissant d'arrivées". Le rejet et le repli font parfois place à la générosité, ce qui interpelle l’Église. Comment peut-elle répondre ? Le Pape conseille d'abord de renoncer à soi-même, d'écarter nos peurs et de dépasser nos réflexes de défense. "Etre accueillants signifie simplement donner de notre temps, partager avec des personnes moins fortunées les ressources reçues de Dieu". Ensuite il faut solliciter la responsabilité des institutions, locales, nationales et internationales en vue d'une plus large collaboration, et enfin "humaniser la condition de vie des migrants en intensifiant" la lutte contre "les raisons qui poussent des populations entières à quitter leur pays".
    Puis Mgr Kalathiparamil a évoqué le nombre croissant des demandeurs d'asile, qui implique pour les pays d'accueil une réalité de plus en plus multi-ethnique et multi-culturelle. Ceci rend nécessaire une nouvelle approche face à la migration forcée. "La fuite vers le salut...incluant un voyage dangereux voire mortel...reste souvent la seule solution pour gagner un pays où l'on recherche la sécurité et les conditions d'une vie digne". Ceux qui sont privés de documents sont malheureusement dans l'impossibilité de répondre aux sévères critères requis. Vulnérables et sans défense, ils deviennent la proie facile de trafiquants d'êtres humains. "Les états sont appelés à collaborer dans un esprit international de solidarité, afin de répondre au besoin de protection" des migrants, auxquels il faut garantir la dignité. Le respect du caractère central de la personne doit aller de pair avec le dialogue entre les peuples.
    "Aujourd'hui l'enjeu est de ne pas s'habituer aux drames que vivent les personnes contraintes à l'exil, de ne pas laisser l'indifférence prévaloir au profit de la faiblesse de la nature humaine. Les chrétiens ne doivent pas être tentés de maintenir une prudente distance des plaies du Seigneur" que portent de nos jours les migrants et les réfugiés.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 23.9.14).

    Texte intégral

    Chers frères et sœurs,

    Jésus est « l’évangélisateur par excellence et l’Évangile en personne » (Exhort. ap. Evangelii gaudium, n. 209). Sa sollicitude, particulièrement envers les plus vulnérables et marginalisés, nous invite tous à prendre soin des personnes plus fragiles et à reconnaître son visage souffrant, surtout dans les victimes des nouvelles formes de pauvreté et d’esclavage. Le Seigneur dit : « J’ai eu faim et vous m’avez donné à manger, j’ai eu soif et vous m’avez donné à boire, j’étais un étranger et vous m’avez accueilli, nu et vous m’avez vêtu, malade et vous m’avez visité, prisonnier et vous êtes venus me voir » (Mt 25, 35-36). La mission de l’Église, pèlerine sur la terre et mère de tous, est donc d’aimer Jésus Christ, de l’adorer et de l’aimer, particulièrement dans les plus pauvres et abandonnés ; au nombre de ceux-ci figurent certainement les migrants et les réfugiés, qui cherchent à tourner le dos aux dures conditions de vie et aux dangers de toute sorte. Donc, cette année la Journée Mondiale des Migrants et des Réfugiés a pour thème : l’Église sans frontières, mère de tous.

    En effet, l’Église ouvre ses bras pour accueillir tous les peuples, sans distinctions et sans frontières et pour annoncer à tous que « Dieu est amour » (1 Jn 4, 8.16). Après sa mort et sa résurrection, Jésus a confié aux disciples la mission d’être ses témoins et de proclamer l’Évangile de la joie et de la miséricorde. Le jour de la Pentecôte, avec courage et enthousiasme, ils sont sortis du Cénacle ; la force du Saint-Esprit a prévalu sur les doutes et les incertitudes et a fait que chacun comprenait leur annonce dans sa propre langue ; ainsi, dès le début, l’Église est une mère au cœur ouvert sur le monde entier, sans frontières. Ce mandat couvre désormais deux mille ans d’histoire, mais depuis les premiers siècles, l’annonce missionnaire a mis en lumière la maternité universelle de l’Église, développée ensuite dans les écrits des Pères de l’Église et reprise par le Concile Œcuménique Vatican II. Les Pères conciliaires ont parlé d’Ecclesia mater pour en expliquer la nature. Elle génère, en effet, des fils et des filles qu’elle incorpore et qu’elle « enveloppe déjà de son amour en prenant soin d’eux » (Const. dogm. sur l’Église Lumen gentium, n. 14).

    L’Église sans frontières, mère de tous, diffuse dans le monde la culture de l’accueil et de la solidarité, selon laquelle personne ne doit être considéré inutile, encombrant ou être écarté. En vivant effectivement sa maternité, la communauté chrétienne nourrit, oriente et indique le chemin, accompagne avec patience et se fait proche dans la prière et dans les œuvres de miséricorde.

    Aujourd’hui, tout cela prend une signification particulière. En effet, à une époque de si vastes migrations, un grand nombre de personnes laissent leur lieu d’origine et entreprennent le voyage risqué de l’espérance avec un bagage plein de désirs et de peurs, à la recherche de conditions de vie plus humaines. Souvent, cependant, ces mouvements migratoires suscitent méfiances et hostilités, même dans les communautés ecclésiales, avant même qu’on ne connaisse les parcours de vie, de persécution ou de misère des personnes impliquées. Dans ce cas, suspicions et préjugés entrent en conflit avec le commandement biblique d’accueillir avec respect et solidarité l’étranger dans le besoin.

    D’une part, résonne dans le sanctuaire de la conscience l’appel à toucher la misère humaine et à mettre en pratique le commandement de l’amour que Jésus nous a laissé quand il s’est identifié avec l’étranger, avec celui qui souffre, avec toutes les victimes innocentes de la violence et de l’exploitation. D’autre part, cependant, à cause de la faiblesse de notre nature, « nous sommes tentés d’être des chrétiens qui se maintiennent à une prudente distance des plaies du Seigneur » (Exhort. apost. Evangelii gaudium, n. 270).

    Le courage de la foi, de l’espérance et de la charité permet de réduire les distances qui séparent des drames humains. Jésus-Christ est toujours en attente d’être reconnu dans les migrants et dans les réfugiés, dans les personnes déplacées et les exilés, et aussi de cette manière il nous appelle à partager nos ressources, parfois à renoncer à quelque chose de notre bien-être acquis. Le Pape Paul VI le rappelait, en disant que « les plus favorisés doivent renoncer à certains de leurs droits, pour mettre avec plus de libéralité leurs biens au service des autres » (Lett. ap. Octogesima adveniens, 14 mai 1971, n. 23).

    D’ailleurs, le caractère multiculturel des sociétés contemporaines encourage l’Église à assumer de nouveaux engagements de solidarité, de communion et d’évangélisation. Les mouvements migratoires, en effet, demandent qu’on approfondisse et qu’on renforce les valeurs nécessaires pour garantir la cohabitation harmonieuse entre les personnes et entre les cultures. À cet effet, ne peut suffire la simple tolérance, qui ouvre la voie au respect des diversités et qui met en route des parcours de partage entre des personnes d’origines et de cultures différentes. Ici, se greffe la vocation de l’Église à dépasser les frontières et à favoriser « le passage d’une attitude de défense et de peur, de désintérêt ou de marginalisation…à une attitude qui ait comme base la ‘‘culture de la rencontre’’, seule capable de construire un monde plus juste et fraternel » (Message pour la Journée Mondiale des Migrants et des Réfugiés 2014).

    Les mouvements migratoires ont cependant pris de telles dimensions que seule une collaboration systématique et effective, impliquant les États et les Organisations internationales, peut être en mesure de les réguler efficacement et de les gérer. En effet, les migrations interpellent chacun, non seulement à cause de l’ampleur du phénomène, mais encore « des problématiques sociale, économique, politique, culturelle et religieuse qu’il soulève, et à cause des défis dramatiques qu’il lance aux communautés nationales et à la communauté internationale» (Benoît XVI, Lett. Enc. Caritas in veritate, 29 juin 2009, n. 62).

    Dans l’agenda international, trouvent place de fréquents débats sur l’opportunité, sur les méthodes et sur les règlementations pour affronter le phénomène des migrations. Il y a des organismes et des institutions, aux niveaux international, national et local, qui mettent leur travail et leur énergie au service de ceux qui cherchent par l’émigration une vie meilleure. Malgré leurs généreux et louables efforts, une action plus incisive et efficace est nécessaire, qui s’appuie sur un réseau universel de collaboration, fondé sur la défense de la dignité et de la centralité de chaque personne humaine. De cette manière, la lutte contre le honteux et criminel trafic d’êtres humains, contre la violation des droits fondamentaux, contre toutes les formes de violence, d’oppression et d’esclavage sera plus incisive. Travailler ensemble, cependant, exige réciprocité et synergie, avec disponibilité et confiance, étant entendu qu’« aucun pays ne peut affronter seul les difficultés liées à ce phénomène, qui est si vaste qu’il concerne désormais tous les continents dans le double mouvement d’immigration et d’émigration» (Message pour la Journée Mondiale des Migrants et des Réfugiés 2014).

    À la mondialisation du phénomène migratoire, il faut répondre par la mondialisation de la charité et de la coopération, de manière à humaniser les conditions des migrants. En même temps, il faut intensifier les efforts pour créer les conditions aptes à garantir une diminution progressive des causes qui poussent des peuples entiers à laisser leur terre natale, en raison de guerres et de famines, l’une provoquant souvent l’autre.

    À la solidarité envers les migrants et les réfugiés, il faut joindre le courage et la créativité nécessaires pour développer au niveau mondial un ordre économico-financier plus juste et équitable uni à un engagement croissant en faveur de la paix, condition indispensable de tout progrès authentique.

    Chers migrants et réfugiés ! Vous avez une place spéciale dans le cœur de l’Église, et vous l’aidez à élargir les dimensions de son cœur pour manifester sa maternité envers la famille humaine tout entière. Ne perdez pas votre confiance ni votre espérance ! Pensons à la sainte Famille exilée en Égypte : de même que dans le cœur maternel de la Vierge Marie et dans le cœur prévenant de saint Joseph s’est conservée la confiance que Dieu n’abandonne jamais, ainsi, que cette même confiance dans le Seigneur ne manque pas en vous. Je vous confie à leur protection et de grand cœur je vous accorde à tous la Bénédiction Apostolique.

    Du Vatican, le 3 septembre 2014.

    Sources : Vatican Information Service et site internet du Vatican.

  • Message pour la Journée mondiale du Tourisme 2014

    Le Conseil pontifical pour la pastorale des migrants et personnes en déplacement a publié son message pour la Journée mondiale du Tourisme 2014 (27 septembre) organisée par l'OIT.

    Le texte - intitulé "Le tourisme et le développement des communautés" - est disponible en intégralité ci-dessous.

    Texte intégral en italien, anglais, français, allemand, espagnol et portugais, sur le site internet du Vatican.

  • Journée mondiale de prière pour la sanctification des prêtres

    Journée mondiale de prière pour la sanctification des prêtres
    (instituée par Jean-Paul II en 1995)
     
    « Aujourd'hui, comme par le passé, les saints sont les évangélisateurs les plus efficaces. La Journée mondiale de prière pour la sanctification des prêtres, constitue une occasion propice pour implorer le don de saints prêtres pour son Église. »
    St Jean-Paul II

    « Seigneur, nous te rendons grâce pour les prêtres du monde entier et plus particulièrement pour ceux que tu mets sur notre route.
    Renouvelle chaque jour en eux le "Oui" qu'ils ont su te dire et fais de leur fidélité une lumière pour le monde.
    Seigneur, mets en notre cœur, à l'égard des prêtres, respect, compréhension et gratitude.
    Donne-nous d'être, là où nous sommes, tes serviteurs humbles et discrets, travaillant avec eux, selon nos moyens, à la venue de ton Règne. Amen. »

    Prière in revue "Le Coeur de Jésus, Source de l'Amour" n°479, juin 2014.
    Secrétariat des Oeuvres du Sacré-Coeur à Paray-le-Monial.

  • Audience générale de ce mercredi 11 juin 2014

    Durant l'audience générale tenue place St Pierre, le Pape François a commenté un autre don de l'Esprit, la crainte de Dieu, qui ne signifie pas avoir peur de lui. Il est notre Père "qui nous aime et veut notre salut, nous pardonne toujours. Il n'y aurait donc aucune raison d'en avoir peur. La crainte est au contraire un don de l'Esprit, qui nous rappelle combien nous sommes petits face à Dieu et à son amour. Cet amour, qui est notre bien, nous permet de nous abandonner avec humilité, respect et confiance à sa bonté du Père. Lorsque l'Esprit est en nous, il nous réconforte et nous met en paix... C'est ainsi que nous comprenons que la crainte de Dieu signifie docilité, reconnaissance et louange... Souvent nous ne parvenons pas à comprendre son dessein alors que nous sommes incapables de nous assurer seuls bonheur et vie éternelle. C'est donc dans l'expérience de nos limites et de notre pauvreté que la crainte de Dieu se traduit, et qu'elle remplit nos cœurs d'espérance. L'Esprit nous réconforte et nous fait comprendre que la seule chose importante est de se laisser guider par Jésus, dans les bras du Père. Voici pourquoi nous avons tant besoin de ce don de l'Esprit. La crainte de Dieu nous dit que tout vient de la Grâce, et que la véritable force vient de suivre Jésus-Christ et de s'abandonner à la bonté et miséricorde du Père... La crainte de Dieu ne peut faire de nous des chrétiens timides ou soumis, mais forts et courageux, des chrétiens convaincus et enthousiastes qui ne restent pas soumis par peur du Seigneur mais conquis par son amour... Mais attention, parce que ce don est aussi un avertissement face à la permanence du péché. Attention à ne pas placer notre espérance dans la richesse, l'argent, l'attrait du pouvoir ou la vanité. Tout cela ne porte à rien de bon ! Peut-on croire qu'un corrompu sera heureux dans l'au-delà ? Non, car le fruit de la corruption qui a corrompu son cœur le conduira difficilement au Seigneur. Je pense aux personnes qui vivent de la traite d'êtres humains et de l'esclavagisme, et qui ne connaissent pas l'amour de Dieu. Il ne peuvent jouir du bonheur car ils ignorent la crainte de Dieu. Et a celui qui fabrique des armes et fomente la guerre... Ces gens n'écoutent pas la Parole, mais fabriquent la mort. Ce sont des marchands de mort qui font commerce de la mort. Puisse la crainte de Dieu leur faire comprendre qu'il y a une fin et qu'ils devront rendre les comptes à Dieu". Reprenant le Psaume 34 et l'image du pauvre qui ayant supplié le Seigneur de l'écouter, est libéré de ses angoisses, 'L'ange du Seigneur se pose près de qui le craint, et il le libère' : "Demandons au Seigneur la grâce de recevoir le don de la crainte de Dieu, de pouvoir le reconnaître et d'être remplis de la miséricorde et de son amour. Le Père est notre papa".

    A cause de la grande chaleur, le Pape a salué les malades Salle Paul VI avant l'audience générale Place St Pierre, qu'ils ont pu suivre au frais sur écran géant. Après la catéchèse il s'est adressé aux pèlerins polonais, auxquels il a rappelé que c'est la saint Barnabé, qui diffusa l’Évangile parmi les païens et dont on peut s'inspirer pour apprendre la crainte de Dieu et la persévérance dans la foi. S'adressant ensuite aux participants au Congrès Éthique et Finance, organisé par le Conseil pontifical pour la famille, le Saint-Père a affirmé qu'aujourd'hui plus que jamais la finance a besoin d'éthique. A un pèlerinage en provenance de sa ville natale, il a dit que le Cardinal Agostino Casaroli, qui fut Secrétaire d’État de 1979 à 1990 avait été une personne remarquable. Il a ensuite salué les ouvriers d'une usine Fiat, venus lui offrir une voiture semblable à celle utilisée lors de sa visite à Assise d'octobre dernier. Rappelant enfin qu'en juin la liturgie invite à prier le Sacré Cœur, il a encouragé l'assemblée à pratiquer cette dévotion, en particulier les jeunes, les fiancés et les malades. Elle rend forts les faibles et leur permet de mieux porter le fardeau de leur croix ou de fonder une famille sur la fidélité et la crainte de Dieu.

    Après sa catéchèse, en référence à la Journée mondiale contre le travail infantile (12 juin), le Saint-Père a lancé un appel en faveur des millions d'enfants qui, de par le monde, "sont contraints de travailler dans des conditions dégradantes, exploités et même esclavagisés, victimes d'abus, de mauvais traitements et de discriminations" (Cf. notre info plus bas "Amérique latine : 13 millions d’enfants mis au travail"). Il a demandé à la communauté internationale d'accroître la protection sociale des mineurs en vue de déraciner cette plaie. Tous, et les familles en particulier, devons redoubler nos efforts afin de garantir à tout enfant le respect de sa dignité et la possibilité de grandir normalement. Seule une enfance sereine permet à l'individu d'envisager son avenir avec confiance". Après quoi, il a proposé à l'assemblée de réciter un Ave Maria pour tous ces enfants.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 11.6.14).

    Résumé :

    « Frères et sœurs, la crainte de Dieu ne signifie pas avoir peur de Dieu, puisque nous savons bien qu’il est un Père qui nous aime et veut notre salut. La crainte est un don du Saint Esprit qui nous rappelle que nous sommes petits devant Dieu, incapables d’obtenir par nous-mêmes la vie éternelle. L’Esprit Saint nous fait prendre conscience que tout vient de la grâce et que nous n’avons d’autre recours que de nous laisser conduire au Père par Jésus, avec confiance, reconnaissance et dans l’espérance. Mais le don de crainte est aussi une « alarme » devant l’obstination du péché. S’il nous arrive de persévérer dans le mal, alors la crainte de Dieu nous met en alerte : Attention ! Tu ne seras pas heureux de cette manière, tu finiras mal ! Au contraire nous sommes invités à suivre le Seigneur avec humilité, docilité et obéissance. Et il nous remplira de courage et de force. »

    « Je vous salue cordialement chers amis francophones, en particulier les pèlerins des diocèses de Lille et de Montpellier. Demandons à l’Esprit de Pentecôte de nous faire le don de la crainte de Dieu ! Qu’il nous donne de nous en remettre avec confiance et humilité entre les mains du Père. Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : Site internet du Vatican.

  • Message du Pape François pour la XLVIIIe Journée mondiale des Communications sociales

    "La communication au service d'une authentique culture de la rencontre"

    « Aujourd'hui nous vivons dans un monde qui devient de plus en plus « petit » et où il semblerait alors facile de se faire proches les uns des autres. Le développement des transports et des technologies de communication nous rapprochent, nous connectant toujours plus, et la mondialisation nous rend interdépendants. Cependant, au sein de l'humanité persistent des divisions, parfois très marquées. Au niveau mondial, nous voyons l'écart scandaleux entre le luxe des plus riches et la misère des plus pauvres. Souvent il suffit d'aller dans les rues d'une ville pour voir le contraste entre les personnes vivant sur les trottoirs et les lumières étincelantes des boutiques. Nous y sommes tellement habitués que cela ne nous frappe plus. »
    ...
    « Comment la communication peut-elle être au service d'une authentique culture de la rencontre ? Et pour nous, les disciples du Seigneur, que signifie rencontrer une personne selon l'Évangile ? Comment est-il possible, malgré toutes nos limites et nos péchés, d’être vraiment proches les uns des autres ? Ces questions se résument à celle qu'un jour, un scribe c'est-à-dire un communicateur, posa à Jésus : « Et qui est mon prochain ? » (Lc 10, 29). »
    ...
    « Il ne suffit pas de passer le long des « routes » numériques, c'est-à-dire simplement d’être connecté : il est nécessaire que la connexion s'accompagne d’une rencontre vraie. »
    ...
    « Que l'icône du bon Samaritain, qui soigne les blessures de l'homme blessé en y versant de l’huile et du vin, soit notre guide. Que notre communication soit une huile parfumée pour la douleur et le bon vin pour l’allégresse. [...] N'ayez pas peur de devenir les citoyens du territoire numérique. L'attention et la présence de l’Église sont importantes dans le monde de la communication, pour dialoguer avec l'homme d'aujourd'hui et l'amener à rencontrer le Christ. »

    Texte intégral sur le site internet du Vatican.
  • 51e Journée mondiale de prière pour les vocations

    Chaque année, l'Église appelle à une journée de prière particulière pour les vocations le 4ème dimanche de Pâques.
    En ce dimanche 11 mai, prions donc avec le Pape François et toute l’Église pour les vocations, et invitons famille et amis à prier pour les séminaristes et postulants que nous connaissons.

    Séminaire Saint Sulpice : Comment devenir prêtre ?
    Témoignage exclusif du Père Georges Vandenbeusche

    Message du Pape François pour cette 51e Journée mondiale de prière pour les vocations.
    Notre dossier sur les vocations

  • Dimanche 11 mai 2014

    4ème Dimanche de Pâques

    (Calendrier traditionnel : 3ème Dimanche après Pâques
    En France : Solennité de Ste Jeanne d’Arc, Mémoire du Dimanche)

    Calendrier liturgique

  • Sur Internet, qui sera mon prochain ?

    Billet de Mgr Podvin, porte-parole des Évêques de France, à l'occasion de la Journée Mondiale des communications sociales du 1er juin 2014 sur le thème : "La communication au service d'une authentique culture de la rencontre".

    Par discrétion, nous l'appellerons Jean.

    Il vient de mettre fin à ses jours. Son entourage est consterné. Personne n'a rien vu venir. Pourtant, Dieu sait si Jean était connecté. Au top de la technologie. Relié en permanence à ce que l'on appelle les réseaux sociaux. Que s'est-il passé ? A-t-il laissé un message à quelqu'un quelque part ? La vérité est que sa solitude était criante d'assourdissement dans ce bruit médiatique illusoire. On comprend pourquoi le Pape François insiste tant pour que notre communication soit au service de la relation humaine ! A quoi bon en effet se bousculer sur la Toile si c'est pour y répéter les mêmes tics de comportement ? A quoi bon se battre pour être bien référencé sur Internet si c'est pour y perdre son frère humain ?

    Le buzz numérique nous fait-il entendre les émotions profondes du cœur ? Dans son message pour la 48ème Journée Mondiale des communications sociales, le Pape actualise la parabole du bon Samaritain.
    Dans l'évangile, un homme est gravement blessé et abandonné sur le bord du chemin. Plusieurs personnes passent là "par hasard" selon la traduction du texte. Elles ne voient pas la détresse. Le bon Samaritain, lui, est "pris aux entrailles". Notez que cette expression de compassion très forte, dans l’Écriture, est réservée à Dieu et à son Fils. Le Samaritain s'approche du blessé. Il le soigne du meilleur baume afin de soulager ses plaies. Il le charge sur sa monture. Il le confie à l'aubergiste. Il reviendra vers lui au retour de son voyage. Comme le Christ !... Sur Internet, il nous arrive si souvent d'être "par hasard" les uns à proximité des autres. Que percevons-nous de la réalité d'autrui ? Quelle qualité d'attention portons-nous à ce qui fait vibrer, rire, pleurer, s'indigner, espérer... Les disciples du Christ en 2014 ne doivent pas bouder Internet.

    Mais ils doivent se mobiliser pour que le lien n'y soit pas un artifice ! Qui donc est mon prochain sur l'ordinateur, la tablette, le smartphone ?

    La maîtrise de l'outil est-elle mise au service de l'essentiel ? Que ce soit sur la route de Jéricho ou sur les cyber sentiers, il est tellement facile de s'ignorer. De passer outre sans se voir. D'avoir quantité d'amis du Net. Mais d'être seul devant le mur de la détresse. Livré aux angoisses de n'être compris par personne. Dans cette société hyper connectée, entendrons-nous la fragilité du prochain ? Si l’Église catholique organise, chaque année, une Journée mondiale de la communication, c'est pour relancer la vigilance de nos communautés. Serons-nous "pris aux entrailles" dans les forums, les blogs, les supports auxquels nous participons ? Prenons soin les uns des autres sur la Toile comme en chacun de nos actes. Comme je souhaite que de nombreuses auberges numériques voient le jour grâce à la puissance de notre amour !

    Mgr Bernard Podvin
    Porte-parole des évêques de France

    Source : Conférence des Évêques de France - 28 avril 2014.

  • Campagne « Chère future maman » à l'occasion de la Journée mondiale de la trisomie 21

    Pour le 21 mars 2014, Journée mondiale de la trisomie 21, une campagne « Chère future maman » est lancée sur internet et les réseaux sociaux.
    Cette campagne, dont le volet principal est une vidéo, adresse un message réconfortant et fort aux femmes enceintes qui attendent un enfant atteint de trisomie 21 et s’interrogent sur son bonheur possible.

     
    Ces informations sont essentielles en raison de la course à l’hyper diagnostic prénatal dans beaucoup de pays, qui laisse à penser que cette pathologie est insupportable à vivre, et qui conduit à l’élimination de masse des enfants trisomiques avant leur naissance.

    La campagne « Chère future maman » a été réalisée à Milan par l’agence Saatchi Saatchi Italie.

    Elle rassemble des acteurs italiens, espagnols, anglais et français, tous porteurs d’une trisomie 21.

    En plus de la vidéo, elle se décline aussi en visuels pour la presse où les acteurs affirment « On a tous le droit au bonheur ».

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    Elle est financée et soutenue par une dizaine d’associations. Pour la France le Collectif des Amis d'Eléonore et la Fondation Jérôme Lejeune ; pour l’Italie l’association CoorDown ; pour l’Espagne Fundacion Sindrome de Down ; pour l’Angleterre Down Syndrome Education International & Down Syndrome Development Trust ; pour l’Allemagne Arbeitskreis Down-Syndrom ; pour la Croatie DSC Pula ; pour l’Irlande Down Syndrome. Cette vidéo est aussi reprise aux Etats-Unis par la Jérôme Lejeune Fundation et Down Syndrome International ; en Nouvelle Zélande Saving Downs ; en Russie Down Side Up.

    Stéphanie Tabard / Olivier Roubaud
    Responsable des réseaux / responsable réseau

    01 44 49 74 50 - 06 61 10 69 66 / 01 44 49 73 42 - 06 14 46 01 53

    Site http://www.fondationlejeune.org
    Facebook http://www.facebook.com/fondationjeromelejeune / https://www.facebook.com/kilometreT21
    Twitter http://twitter.com/FondationJLejeune
  • Messe pour la Fête de la Présentation du Seigneur, présidée par le Pape François

    Livret de la célébration

    Des chandelles bénies par le Pape illuminent la basilique Saint-Pierre. Le chœur chante « O lumière radieuse, splendeur éternel du Père » lorsque avancent dans la nef 25 femmes et 25 hommes de diverses congrégations religieuses venant de tous les continents. Une procession de 50 religieux a ainsi ouvert la messe célébrée ce dimanche 2 février par le Pape pour la Fête de la Présentation du Seigneur et la XVIIIe Journée mondiale de la vie consacrée.

    Homélie du Pape François

    « La fête de la Présentation de Jésus au Temple est aussi appelée la Fête de la Rencontre : dans la liturgie, au début, on dit que Jésus va à la rencontre de son peuple, c'est la rencontre entre Jésus et son peuple ; lorsque Marie et Joseph ont conduit leur enfant au Temple de Jérusalem, ce fut la première rencontre entre Jésus et son peuple, représenté par les deux personnes âgées Siméon et Anne.

    Ce fut aussi une rencontre au sein de l'histoire du peuple, une rencontre entre les jeunes et les anciens : les jeunes étaient Marie et Joseph, avec leur nouveau-né ; et les anciens étaient Siméon et Anne, deux personnages qui ont toujours fréquenté le Temple.

    Nous devons remarquer ce que l'évangéliste Luc nous dit d'eux, comment il les a décrits. De Notre-Dame et de St Joseph, il répète quatre fois qu'ils ont voulu faire ce qui était prescrit par la loi du Seigneur (cf. Lc 2,22.23.24.27). On perçoit ainsi que les parents de Jésus ont la joie d'observer les préceptes de Dieu, oui, la joie de marcher selon la loi du Seigneur ! Ce sont deux jeunes mariés, ils viennent juste d'avoir leur bébé, et ils sont tout animés du désir d'accomplir ce qui est prescrit. Ce n'est pas quelque chose d'extérieur, ce n'est pas pour se sentir bien, non ! C'est un désir fort, profond, plein de joie. C'est ce que dit le Psaume : "La voie de tes exigences est ma joie ... ta loi fait mes délices" (119,14.77).

    Et que dit saint Luc des personnes âgées ? Il souligne plus d'une fois qu'ils ont été guidés par l'Esprit Saint. De Siméon il affirme qu'il était un homme juste et pieux, qu'il attendait la consolation d'Israël, et que l'Esprit Saint était sur lui (2,25) ; il dit que le Saint-Esprit lui avait annoncé qu'avant de mourir il aurait vu le Christ, le Messie (v. 26) ; et finalement il est allé au Temple poussé par l'Esprit (v. 27). A propos d'Anne il dit alors que c'était une prophétesse (v. 36), qui était inspirée par Dieu ;  et qu'elle était toujours dans le Temple servant Dieu dans le jeûne et la prière (v. 37). Bref, ces deux anciens sont pleins de vie ! Ils sont pleins de vie, parce qu'ils sont animés par l'Esprit Saint, dociles à son action, sensibles à ses exigences...

    Et voici la rencontre entre la Sainte Famille et ces deux représentants du peuple saint de Dieu. Au centre il y a Jésus. C'est Lui qui fait tout avancer, qui attire les uns et les autres au Temple, qui est la maison de son Père.

    C'est une rencontre entre jeunes gens pleins de joie à observer la loi du Seigneur et les anciens remplis de joie par l'action de l'Esprit Saint. C'est une rencontre singulière entre l'observance et la prophétie, où les jeunes sont obéissants et les anciens sont prophétiques ! En fait, si nous réfléchissons bien, l'observance de la Loi est animée par le même Esprit, et la prophétie avance sur le chemin tracé par la Loi. Qui, plus que Marie est pleine de l'Esprit Saint ? Qui mieux qu'elle est docile à son action ?

    À la lumière de cette scène évangélique, regardons la vie consacrée comme une rencontre avec le Christ : c'est Lui qui vient vers nous, amené par Marie et Joseph, et nous nous allons vers Lui, guidés par l'Esprit Saint. Mais le centre c'est Lui. Lui qui fait tout avancer, Lui qui nous attire au Temple, à l’Église, où l'on peut le rencontrer, le reconnaître, l'accueillir, l'embrasser.

    Jésus vient à notre rencontre dans l’Église grâce au charisme fondamental d'un Institut : il est beau de penser ainsi à notre vocation ! Notre rencontre avec le Christ a pris sa forme dans l'Église par le charisme de son témoignage, de l'un de ses témoins. Cela nous étonne toujours et nous fait rendre grâce.

    Et même dans la vie consacrée on vit la rencontre entre les jeunes et les anciens, entre l'obéissance et la prophétie. Ne les voyons pas comme deux réalités opposées ! Laissons plutôt le Saint-Esprit les animer tous les deux, et le signe de cela est la joie : la joie d'obéir, de cheminer dans une règle de vie ; et la joie d'être conduit par l'Esprit, jamais rigides, jamais fermés, toujours ouverts à voix de Dieu qui parle, qui ouvre, qui conduit, qui nous invite à marcher vers l'horizon.

    Il est bon que les anciens communiquent leur sagesse aux jeunes ; et il est bon que les jeunes recueillent ce patrimoine d'expérience et de sagesse, et qu'ils le fassent avancer, non pas pour le stocker dans un musée, mais pour le faire avancer, pour relever les défis que la vie nous présente, de le faire avancer pour le bien de leurs familles religieuses respectives et de toute l'Église.

    La grâce de ce mystère, le mystère de la rencontre, nous éclaire et nous réconforte sur notre chemin.

    Amen. »

    Texte original italien sur le site internet du Vatican.

  • Message du Pape pour la 48ème Journée mondiale des communications sociales [Dimanche 1er juin 2014]

    "La communication au service d'une authentique culture de la rencontre"

    Ce matin près la Salle de Presse du Saint-Siège, Mgr Claudio Maria Celli, assisté de Mme Chiara Giaccardi, professeur de philosophie à Milan, a présenté le message du Pape pour la 48 Journée mondiale des communications sociales, intitulé : "La communication au service d'une authentique culture de la rencontre". Dans ce texte, a d'abord déclaré le Président du Conseil pontifical pour les communications sociales, "se dégage l'image d'une Église qui entend communiquer, dialoguer avec les hommes et les femmes de notre temps, consciente du rôle qui lui a été confié en la matière. Plusieurs fois le Saint-Père rappelle l'importance de la culture de la rencontre en invitant l’Église et ses membres à la mettre en pratique... Le message s'adresse d'abord au monde de la communication au sens large, auquel le Pape offre des réflexions valables aussi pour qui en a fait une option religieuse de sa vie, tous appelés à percevoir la profonde valeur humaine du monde des médias... En s'adressant à des disciples du Seigneur le message papal trouve sa plus profonde signification". C'est là qu'il est utile de se tourner vers la parabole du Bon Samaritain. Nous ne pouvons vivre seuls et isolés mais rencontrer l'autre, l'aimer et en être aimés. "C'est dans cette perspective que prend corps un défi pour tous ceux qui s'efforcent d'être de vrais disciples du Seigneur, prendre conscience de ce que la toile peut être un lieu d'humanité riche, un réseau numérique mais constitué de personnes". Puis Mgr Celli a souligné le caractère éminemment "francescano" du message : "Parler de culture de la rencontre en prêtant attention à autrui fait que l’Église ne peut se soustraire à son devoir d'accompagner les gens en partageant leur cheminement... Sa trilogie est compréhension, disponibilité et rencontre... Cette attention à la personne, par le biais d'un dialogue respectueux, dans le concret des parcours de chacun, prend forme et aboutit à la culture de la rencontre qui porteront les gens d'aujourd'hui à rencontrer le Christ".

    Ensuite Mme Giaccardi a montré qu'en partant du principe de rencontre, le Saint-Père fournit au lecteur trois indications pour approcher et percevoir un monde où les médias sont omniprésents, surtout numériques : Si l'anthropologie a le primat sur la technologie, tout déterminisme est à rejeter. La toile ne pouvant nous rendre plus sociables ni isolés, n'en faisons pas un alibi ou un bouc émissaire de nos propres responsabilités. Envisager ensuite la communication en terme de proximité, en disant qu'au delà de la transmission de contenus elle réduit la distance. Comprendre que cette communication de proximité a de profondes implications, notamment pour l'éducation, la formation, la catéchèse. Quant parole et vie sont en syntonie, c'est que le cœur s'est laissé transformer par la rencontre, par la foi qui est rencontre. La Parole incarnée répand sa beauté partout, y compris dans le domaine de la communication numérique. Le savoir et le prestige social ne suffisent plus pour communiquer. Attention en cela à l’Église des fonctionnaires. Journalistes, intellectuels et scientifiques doivent se prémunir contre l'auto-référentialité et choisir le bon camp. Ils ne peuvent présenter les blessures de ce monde de façon neutre sous prétexte d'objectivité, pas plus qu'ils ne peuvent manipuler l'information à leur avantage et sans envisager les conséquences de leurs actes. En bons samaritains, ils doivent voir le blessé, se pencher sur lui, le secourir comme il se peut et mettre en place une chaîne de témoignages.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 23.1.14)

    Texte du Message : sur le site internet du Vatican.

  • 47e Journée mondiale de la paix, sur le thème : « La Fraternité, fondement et route vers la paix »

    Message du Saint-Père publié par le Vatican le 12 décembre 2013.

    Le Pape François a célébré ce matin à 10h00 la Messe à la basilique Saint-Pierre.

     

    En cette 47e Journée mondiale de la paix, solennité de Marie, Mère de Dieu, le Pape François a confié à la Sainte Vierge les désirs de nos cœurs et les besoins du monde entier. Le Saint-Père a célébré la messe dans la Basilique Saint-Pierre avant de réciter l’Angélus à midi. En ce début d’année 2014, il a exhorté les fidèles à l’espérance. Non pas à une espérance illusoire, fondée sur de fragiles promesses humaines ; non pas à une espérance naïve qui imagine un avenir meilleur tout simplement parce qu’il s’agit du futur. Notre espérance trouve sa raison d’être dans la bénédiction de Dieu.

    Traduction intégrale de l’homélie prononcée par le Pape François en ce 1er janvier 2014

    « La première lecture nous a proposé à nouveau l’ancienne prière de bénédiction que Dieu avait suggérée à Moïse pour qu’il l’enseigne à Aaron et à ses fils : « Que le Seigneur te bénisse et te garde ! Que le Seigneur fasse briller sur toi son visage, qu’il se penche vers toi ! Que le Seigneur tourne vers toi son visage, qu’il t’apporte la paix ! » (Nb 6, 24-26). Il est ô combien significatif de réécouter ces paroles de bénédiction au début d’une année nouvelle : elles accompagneront notre chemin pour le temps qui s’ouvre devant nous. Ce sont des paroles de force, de courage, d’espérance. Non pas une espérance illusoire, basée sur de fragiles promesses humaines ; ni une espérance naïve qui imagine un avenir meilleur seulement parce qu’il est l’avenir. Cette espérance a sa raison dans la bénédiction de Dieu, une bénédiction qui contient le souhait le plus grand, le souhait de l’Église pour chacun de nous, souhait rempli de toute la protection affectueuse du Seigneur, de son aide providentielle. Le souhait contenu dans cette bénédiction s’est réalisé pleinement en une femme, Marie, en tant que destinée à devenir la Mère de Dieu ; et il s’est réalisé en elle avant toute autre créature.
    Mère de Dieu ! C’est le titre principal et essentiel de la Vierge. Il s’agit d’une qualité, d’un rôle que la foi du peuple chrétien, dans sa tendre et naïve dévotion pour la maman du ciel, a perçu depuis toujours.

    Rappelons-nous ce grand moment de l’histoire de l’Église antique, le Concile d’Éphèse, au cours duquel fut défini avec autorité la maternité divine de la Vierge. La vérité sur la maternité divine de Marie trouva écho à Rome où, peu de temps après, fut construite la Basilique de Sainte Marie Majeure, premier sanctuaire marial de Rome et de tout l’Occident, où on vénère l’image de la Mère de Dieu – la Theotokos – sous le titre de Salus populi romani. On raconte que, pendant le Concile, les habitants d’Éphèse se rassemblèrent devant la porte de la Basilique où se réunissaient les Évêques et crièrent : « Mère de Dieu ! » Les fidèles, demandant de définir officiellement ce titre de la Vierge, montraient en reconnaître la divine maternité. C’est l’attitude spontanée et sincère des enfants qui connaissent bien leur Mère, parce qu’ils l’aiment d’une immense tendresse.

    Marie est depuis toujours présente dans le cœur, dans la dévotion et surtout sur le chemin de foi du peuple chrétien. « L’Église marche au cours du temps… et sur ce chemin elle progresse en suivant l’itinéraire accompli par la Vierge Marie » (Jean-Paul II, Enc. Redemptoris Mater, n. 2). Notre itinéraire de foi est le même que celui de Marie, c’est pourquoi nous la sentons particulièrement proche de nous ! Concernant la foi, qui est le pivot de la vie chrétienne, la Mère de Dieu a partagé notre condition, elle a du marcher sur les mêmes routes que nous parcourons, parfois difficiles et obscures, elle a du avancer dans le « pèlerinage de la foi » (Const. Lumen gentium, n. 58).

    Notre chemin de foi est lié de manière indissoluble à Marie depuis que Jésus, mourant sur la croix, nous l’a donnée pour Mère en disant : « Voici ta mère ! » (Jn 19, 27). Ces paroles ont la valeur d’un testament et donnent au monde une Mère. Depuis ce moment, la Mère de Dieu est devenue aussi notre Mère ! Au moment où la foi des disciples était fissurée par tant de difficultés et d’incertitudes, Jésus les confiait à Celle qui avait été la première à croire, et en qui la foi n’a jamais faibli. Et la « femme » devient notre Mère au moment où elle perd son divin Fils. Son cœur blessé se dilate pour faire place à tous les hommes, bons et mauvais, et elle les aime comme elle aimait Jésus. La femme qui aux noces de Cana en Galilée avait coopéré par la foi à la manifestation des merveilles de Dieu dans le monde, au calvaire tient allumée la flamme de la foi en la résurrection du Fils, et elle la communique aux autres avec une affection maternelle. Marie devient ainsi source d’espérance et de vraie joie !

    La Mère du Rédempteur nous précède et sans cesse nous confirme dans la foi, dans la vocation et dans la mission. Par son exemple d’humilité et de disponibilité à la volonté de Dieu elle nous aide à traduire notre foi en annonce joyeuse et sans frontières de l’Évangile. Ainsi notre mission sera féconde, parce que modelée sur la maternité de Marie. Confions lui notre itinéraire de foi, les désirs de notre cœur, nos nécessités, les besoins du monde entier, spécialement la faim et la soif de justice et de paix ; et invoquons-la tous ensemble : Sainte Mère de Dieu ! »

    Source : Radio Vatican.

    Après la messe en la solennité de Sainte Marie Mère de Dieu et à l'occasion de la XLVIIe Journée mondiale de la Paix, le Pape François a récité l'Angélus avec les fidèles réunis Place St Pierre. Auparavant, le Pape leur a dit quelques mots sur la paix : "Comme l'ont fait mes prédécesseurs à commencer par Paul VI, j'ai développé ce sujet dans un message déjà diffusé et qui aujourd'hui est remis à tous. A la base, se trouve la conviction que nous sommes tous les fils d'un unique Père céleste, nous faisons partie de la même famille humaine et nous partageons un destin commun. En découle pour chacun la responsabilité d’œuvrer afin que le monde devienne une communauté de frères qui se respectent, s'acceptent dans leur diversité et prennent soin les uns des autres. Nous sommes aussi appelés à prendre conscience des violences et des injustices présentes dans de nombreuses parties du monde et qui ne peuvent pas nous laisser indifférents et immobiles : l'engagement de tous est nécessaire pour construire une société vraiment plus juste et solidaire. De tous les coins de la terre, aujourd'hui les croyants élèvent leur prière pour demander au Seigneur le don de la paix et la capacité de la porter dans tous les milieux".

    Le Saint-Père a souhaité qu'en ce premier jour de l'année, le Seigneur nous aide à tous nous mettre en marche de façon plus décisive sur les voies de la justice et de la paix, "que l'Esprit Saint agisse dans les cœurs, fasse tomber les fermetures et les duretés et nous accorde de nous attendrir devant la faiblesse de l'Enfant Jésus. En effet, la paix exige la force de la douceur, la force non violente de la vérité et de l'amour". Le Pape a aussi encouragé les fidèles à mettre leurs espérances dans les mains de Marie avec confiance. "Nous confions à celle qui étend sa maternité à tous les hommes, le cri de paix des populations opprimées par la guerre et la violence, pour que le courage du dialogue et de la réconciliation prévale sur les tentations de vengeance, d'arrogance et de corruption. Demandons-lui que l’Évangile de la fraternité, annoncé et témoigné par l’Église, puisse parler à toute conscience et abattre les murs qui empêchent les ennemis de se reconnaître frères".

    Après l'Angélus, le Pape a souhaité une bonne année à tous les fidèles, "une année de paix". Il a remercié le Président de la République italienne des paroles qu'il lui a adressées dans son message à la nation le 31 décembre au soir, afin que "le peuple italien puisse regarder l'avenir avec confiance et espérance". Le Saint-Père a aussi salué les initiatives de prière en faveur de la paix, en particulier la marche nationale du 31 décembre au soir à Campobasso (Italie) organisée par la CEI, Caritas et Pax Christi, la communauté de San Egidio. Il a également remercié les familles du mouvement de l'Amour familial qui ont prié la nuit Place St Pierre ainsi que les volontaires de l'association Fraterna Domus. Avant de conclure, il a évoqué les Chanteurs de l’Étoile, Sternsinger, des enfants et jeunes allemands qui apportent dans les maisons la bénédiction de Jésus avec leurs chansons, et récoltent des dons pour les enfants nécessiteux.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 2.1.14)

  • Journée mondiale des migrants et des réfugiés 2014 : Message du Pape François

    Ce matin près la Salle de Presse du Saint-Siège, le Cardinal Antonio Maria Vegliò, Président du Conseil pontifical pour la pastorale des migrants, assisté du Secrétaire Mgr. Joseph Kalathiparambil et du Sous Secrétaire le P. Gabriele F.Bentoglio, a présenté le message du Pape François pour la prochaine Journée mondiale des migrants et des réfugiés. Le Cardinal a indiqué que pour son premier message, le Saint-Père vise à un monde meilleur, et qu'il faut le lire dans le contexte de la globalisation, de ses effets négatifs comme positifs. En toile de fond il y a la mobilité humaine qui selon Benoît XVI constitue un signe des temps. Puis le Cardinal a souligné combien le phénomène touche un très grand nombre de personnes. Selon les Nations-Unies et l'OMI 232 millions de personnes vivent hors de leur pays tandis que 740 autres sont des migrants internes. Un milliard d'habitants de la terre, un sur sept environ, est touché.

    Le texte intégral de ce message que le Pape François adresse à l’Église pour la prochaine Journée mondiale des migrants et des réfugiés (19 janvier 2014), dont le titre est : "Migrants et réfugiés : vers un monde meilleur" (daté du 5 août dernier), est en ligne sur le site internet du Vatican.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 24.9.13).

  • Le Bon Samaritain au coeur du message du Pape pour les malades

    A l’occasion de la 21ème Journée mondiale du malade, le 11 février prochain, Benoît XVI accorde l’indulgence plénière aux conditions habituelles : confession sacramentelle, communion eucharistique et prière aux intentions du Souverain Pontife. C’est ce qu’annonce un décret en date du 25 janvier dernier, signé par le cardinal Manuel Monteiro de Castro, pénitencier majeur, et par Mgr Krzysztof Nykiel, régent de la Pénitence apostolique.

    « Va et toi aussi fais de même. » Cette parole du Christ qui conclut la parabole du Bon Samaritain est le thème cette 21e Journée mondiale du malade. Elle sera célébrée solennellement en Allemagne au Sanctuaire marial d’Altötting, en Bavière, en la fête de Notre Dame de Lourdes.

    Le message du Pape à cette occasion avait été publié le 8 janvier dernier. Benoît XVI propose donc cette année une méditation sur la figure emblématique du Bon Samaritain. Figure qui à la fois exprime « l’amour profond de Dieu envers chaque être humain, spécialement lorsqu’il se trouve dans la maladie et la souffrance », mais indique aussi « quelle est l’attitude que doit avoir chacun de ses disciples envers les autres, particulièrement s’ils ont besoin de soins ».

    Source : Radio Vatican.

  • Message de Benoît XVI pour la 47ème Journée mondiale des communications sociales

    "Réseaux sociaux, portes de vérité et de foi, nouveaux espaces pour l’évangélisation" : tel est le titre du message de Benoît XVI publié ce matin pour la Journée mondiale des communications sociales du 12 mai 2013.

    A lire en intégralité sur le site internet du Vatican.

  • 20 mai : 46e Journée mondiale des Communications Sociales

    46e Journée mondiale des Communications Sociales
    Thème retenu par Benoît XVI : « Silence et parole : chemin d’évangélisation »

    Extraits :

    « Le silence fait partie intégrante de la communication et sans lui aucune parole riche de sens ne peut exister. Dans le silence nous écoutons et nous nous connaissons mieux nous-mêmes ; dans le silence, la pensée naît et s’approfondit, nous comprenons avec une plus grande clarté ce que nous voulons dire ou ce que nous attendons de l'autre, nous choisissons comment nous exprimer. Se taire permet à l'autre personne de parler, de s’exprimer elle-même, et à nous de ne pas rester, sans une utile confrontation, seulement attachés à nos paroles ou à nos idées. Ainsi s’ouvre un espace d’écoute mutuelle et une relation humaine plus profonde devient possible...
    [...]
    ... Les moteurs de recherche et les réseaux sociaux sont le point de départ de la communication pour beaucoup de personnes qui cherchent des conseils, des suggestions, des informations, ou des réponses. De nos jours, le Réseau devient toujours plus le lieu des questions et des réponses; bien plus, l'homme contemporain est souvent bombardé de réponses à des questions qu’il ne s’est jamais posées et soumis à des besoins qu’il n'aurait pas ressentis. Le silence est précieux pour favoriser le nécessaire discernement parmi tant de sollicitations et tant de réponses que nous recevons, précisément pour reconnaître et focaliser les questions vraiment importantes...
    [...]
    "... Nous avons besoin de ce silence qui devient contemplation et qui nous fait entrer dans le silence de Dieu pour arriver ainsi au point où naît la Parole, la Parole rédemptrice." (Homélie du Pape Benoit XVI à la concélébration avec la Commission Théologique Internationale, Chapelle Redemptoris Mater, 6 octobre 2006). Pour parler de la grandeur de Dieu, notre langage se révèle toujours inadéquat et ainsi s’ouvre l'espace de la contemplation silencieuse. De cette contemplation naît dans toute sa force intérieure l'urgence de la mission, la nécessité impérieuse "de communiquer ce que nous avons vu et entendu", pour que tous soient en communion avec Dieu (cf. 1 Jn 1,3). La contemplation silencieuse nous immerge dans la source de l’Amour, qui nous conduit vers notre prochain, pour sentir sa douleur et lui offrir la lumière du Christ, son Message de vie, son don d’amour total qui sauve.
    [...]
    Silence et parole. S'éduquer à la communication veut dire apprendre à écouter, à contempler, bien plus qu'à parler, et ceci est particulièrement important pour les acteurs de l’évangélisation : silence et parole sont les deux éléments essentiels et parties intégrantes de l’action de communiquer de l'Église, pour un renouveau de l’annonce du Christ dans le monde contemporain. À Marie, dont le silence "écoute et fait fleurir la Parole" (Prière pour l'Agora des Jeunes à Lorette, 1-2 septembre 2007), je confie toute l'oeuvre d'évangélisation que l'Église accomplit à travers les moyens de communication sociale. »

    Texte intégral ICI.